Madame la Présidente, Monsieur le Président, Chère Amie,
Cher Ami,
Alors qu’il s’est mobilisé pour
l’obtention des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024, alors qu’il
était en droit d’attendre qu’un élan et une impulsion exceptionnels viennent accompagner
le succès historique du 13 septembre 2017, le mouvement sportif français dans
son ensemble a dû subir de plein fouet la diminution drastique des emplois
aidés, ainsi que celle de la part territoriale du CNDS.
Le désarroi ainsi créé aurait pu
être effacé si les perspectives 2019 s’étaient annoncées plus souriantes. Pour
autant, si les travaux sur la gouvernance du sport ont débouché sur un large
consensus à l’idée de créer une Agence nationale associant équitablement Etat,
collectivités territoriales et mouvement sportif, avec une participation du
monde économique, le sport a du mal pour l’instant à être un enjeu pour la
France.
Pourtant, nul doute de son apport
tant sociétal qu’économique. Sans clubs et sans éducateurs, pas de champions,
pas d’Equipe de France mais aussi pas d’éducation, pas de santé par le sport,
pas de lien social, pas d’intégration, bref pas de valeurs sociétales que
chacun attribue au sport mais qu’il n’est possible de transmettre que s’il
existe des clubs et des éducateurs tant bénévoles que professionnels.
Si le club doit s’adapter aux
évolutions de demande de pratique et à un monde en plein bouleversement,
néanmoins ses fondamentaux demeurent plus que jamais. Conforter son rôle
sociétal doit être une priorité tant de l’Etat que des collectivités
territoriales. Pour ce qui concerne ces dernières vous savez tous qu’elles sont
le premier financeur du sport francais avec un engagement à hauteur de 13,5
milliards d’euros pour leur ensemble.
Si la participation de l’Etat est
difficilement comparable à cet engagement, elle est pour autant indispensable
pour illustrer l’importance qu’il accorde au sport et montrer la voie à suivre.
Les collectivités territoriales seront d’autant plus sensibles à la cause
sportive que l’Etat lui-même leur en montrera le chemin.
C’est pour demander que le
mouvement sportif bénéficie de moyens à la hauteur de ses apports humains,
économiques et sociétaux que nous devons tous ensemble nous mobiliser
pleinement et fortement pour assurer le succès de cette pétition
nationale : plus il y aura de signatures, plus cela renforcera la Ministre
des sports dans son rôle au sein du gouvernement, les Parlementaires pour
défendre le mouvement sportif à leur niveau et ceux qui sont en charge des
sports au sein de la région, du département , de la commune ou des communautés
de communes pour en faire de même.
Le texte de la pétition, voir
ci-dessous, s’est voulu court et consensuel pour permettre à chacun d’entre
vous de signer et faire signer un maximum de personnes.
Il y a 180 000 associations
sportives affiliées dans 90 fédérations membres du CNOSF. Cela fait du
mouvement sportif le premier des mouvements associatifs du pays.
Le moment est venu de montrer à
travers notre mobilisation que le sport compte et qu’il doit être soutenu pour
pouvoir compter de plus en plus. Nous serons regardés attentivement tout au
long des jours qui viennent et en particulier en ce week-end de lancement
puisque la pétition sera officiellement ouverte le vendredi 21 septembre à
midi, sur le site franceolympique.com. Dès cette date, connectez-vous, signez,
partagez, et faites signer la pétition.
Je compte sur chacune et chacun d’entre vous et vous
remercie par avance pour votre mobilisation.
Denis MASSEGLIA, Président du CNOSF